Les activités de FUN Partenaires sont transférées au GIP

Lancée en janvier 2018, la filiale FUN Partenaires avait notamment pour objectif d’accompagner le développement de la formation professionnelle continue dans ses différents aspects (inscription au répertoire, plateformes, données,…). Elle n’a toutefois pas permis, malgré l’investissement de tous les acteurs et établissements impliqués, d’obtenir l’effet de levier escompté ; les raisons sont multiples et contextuelles (levée de fond infructueuse, contexte sanitaire, complexité de la digitalisation de la formation professionnelle continue à distance, gestion des droits d’auteurs sur les contenus, stratégies de retour sur investissement,…).

Les administrateurs du GIP, qui avaient décidé d’expérimenter une telle filiale, ont acté à l’unanimité sa dissolution à la fin 2021 afin de ne pas obérer les activités de FUN, et au contraire de sécuriser son développement.
Les contrats et conventions signées par la filiale FUN Partenaires sont transférés, par le mécanisme d’une transmission universelle de patrimoine (TUP), au GIP FUN qui assure la poursuite des prestations avec un maintien de la qualité de service. Le transfert des activités de la filiale est donc transparent pour les partenaires de FUN. 

On rappelle que le groupement d’intérêt public France Université Numérique (FUN) a été renouvelé en septembre 2020 par un arrêté pris par six ministères. Ses missions ont, à cette occasion, été étendues pour intégrer la promotion de l’open source, l’open data, l’accessibilité numérique, ainsi que le développement de la formation professionnelle continue : le transfert des activités de la filiale dans le GIP conduira à un fonctionnement plus intégré de ces missions.

La place centrale du GIP comme opérateur de l’Etat dans l’écosystème de l’enseignement à distance a été ré-affirmée, et le groupement a été renouvelé « pour une durée indéterminée » : c’est dans ce contexte que FUN a été missionné par le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI) pour déployer une série de solutions numériques pour les établissements. Ce travail, initié dans une logique de mutualisation, bénéficie du pilotage des acteurs experts du secteur (DGESIP, CPU, CDEFI, CGE, VP Num, A-DSI, ESUP, ANSTIA, UN, …) et également de la mobilisation indispensable et précieuse des acteurs de terrain (enseignants-chercheurs, ingénieurs pédagogiques,…) au cours d’ateliers de co-conception.