He is working in Innate Immune responses against pathogens. He is conducting several basic and clinical researches in the role of innate immunity in the resistance or protection against viral diseases like HIV and Hepatitis.
His studies in HIV exposed but not infected individuals (EUs) showed a role of NK cells in the resistance against HIV infection. He next identified a subset of NK cell expressing the CD85j receptor as able to inhibit the HIV replication in DC by a mechanism depending in cell to cell contact and none mediated by cytolytic or soluble factors.
He also showed a role of NK cells in the induction of adaptive immune during vaccination (in vitro models and cohorts studies). He also approached the role of NK cells in HIV infected patients having a coinfection like Tuberculosis. He suggested that NK degranulation assay might predict the occurrence of IRIS in HIV-infected patients with TB. These results contributed to the understanding of the role of NK cells in resisting HIV infection and their role in vaccination and opened new directions in NK cell research.
Daniel Scott-Algara est directeur de recherche au sein de l’unité de recherche « Cytokines et Inflammation » et dirige l’équipe Immunité Innée de l’Institut Pasteur de Paris. Il travaille sur les réponses de l’immunité innée face aux pathogènes. Il dirige plusieurs recherches basiques et cliniques sur le rôle de l’immunité innée dans la résistance ou la protection contre des maladies virales comme le sida ou l’hépatite.
Ses études sur les individus exposés mais pas infectés par le sida ont montré le rôle des cellules NK dans la résistance contre l’infection du sida. Il a par la suite identifié un sous-ensemble de cellules NK exprimant un récepteur CD85j capable d’inhiber la reproduction du VIH dans cellules dendritiques par un mécanisme dépendant dans le contact de cellule à cellule et aucun porté par des facteurs cytolytiques ou solubles.
Il a également montré le rôle des cellules NK dans l’immunité adaptative pendant la vaccination (sur modèles in-vitro et études de cohortes). Il s’est aussi intéressé au rôle des cellules NK chez les patients infectés par le sida et présentant une co-infection comme la Tuberculose. Il a proposé l’idée que le test de dégranulation des NK pouvait prédire la présence d’IRIS (syndrome inflammatoire de reconstitution immune) chez les patients infectés par le sida avec Tuberculose. Ces résultats ont permis de comprendre le rôle des cellules NK dans le combat contre l’infection du sida, leur rôle dans la vaccination et ont également ouvert de nouvelles pistes dans la recherche des cellules NK.