Pour moi, c’est la conviction que nul n’est meilleur juge d’une maison que celui qui l’habite, comme le disait déjà Aristote il y a deux millénaires. Dans une société fortement technologique, où le peuple a délégué son pouvoir décisionnel aux experts et aux représentants politiques, il est nécessaire de permettre aux citoyens de s’exprimer sur les sujets qui touchent à la construction de la cité. Sans cela, les tensions sociales et les inégalités ne feront que s'accentuer. Et puis il y a, pour moi, le fait d’aller au contact des gens et de leur permettre d'entrer dans la complexité des choix collectifs. De m’apercevoir que loin des clichés individualistes, ils souhaitent l'avènement d'une société plus juste et égalitaire.