Elle est spécialiste des peuples arctiques et subarctiques et de leurs relations à la nature. Ses recherches portent sur les savoirs indigènes et locaux, et sur l'épistémologie des savoirs locaux et scientifiques. Ses travaux concernent également le rôle des ONG et plus généralement celui de la médiation entre les groupes indigènes. Son dernier projet de recherche ainsi que deux colloques internationaux qu'elle a co-organisés à l'occasion de la COP 21 à Paris et de la COP 22 à Marrakech portent sur le changement climatique et les savoirs autochtones. Chez les Samis éleveurs de rennes, une véritable science de la neige et de la glace, ainsi qu'une adaptation à des conditions toujours changeantes, ont déterminé une mise en relation et une évaluation constante des conditions. Contrairement à la science occidentale, qui est trop souvent encore disciplinaire et essentialiste, le point de vue sami est interdisciplinaire et analyse les relations entre éléments et leurs changements.